L’impression numérique et le print enrichi de contenus interactifs est-elle une voie nouvelle pour les imprimeurs ? Graphiline nous en dit plus sur le sujet
Rapport annuel de l’Idep « Regards sur les marchés de la communication graphique ».
La production française d’imprimés publicitaires non adressés a reculé de 4,1 % en 2016. Celle des imprimés adressés est restée stable à -0,4 %, indique le rapport annuel de l’IDEP (L’Institut d’Economie Publique) , En ce qui concerne les imprimés non adressés, il s’agit de la deuxième baisse la plus conséquente du marché global de l’imprimerie, derrière le catalogue. Signe d’un changement d’époque et d’une métamorphose du secteur.
Une production d’imprimés mieux ciblée, plus sophistiquée
« Si la logique de volumes prévaut encore pour les imprimés sans adresse, les annonceurs semblent séduits par la rentabilité promise par l’exploitation des datas », explique l’Idep.
La production des imprimés publicitaires se dirige vers des volumes moins importants mais mieux pensés, mieux ciblés et plus sophistiqués.
Face à l’ascension des médias numériques et des nouveaux comportements des consommateurs, les marques privilégient aujourd’hui le print enrichi par des contenus interactifs. QRcodes, NFC, RFID sont en passe de devenir le quotidien des imprimeurs.
En se connectant sur internet, le consommateur peut obtenir des informations complémentaires, acheter ou réserver. De son côté, la marque collecte des informations précieuses.
Forte croissance de l’impression numérique
« Si l’offset domine encore, l’impression numérique connaît une forte croissance », souligne l’Idep. L’impression numérique a l’avantage de s’adapter aux courtes séries, à la personnalisation, et à offrir de plus en plus d’options tout en s’adaptant aux tendances (pellicule, UV, emballage, impression textile, etc.).
Source d’information
https://www.graphiline.com/article/27553/imprimes-publicitaires-attentes-annonceurs